55 research outputs found

    Etude des déterminants du comportement alimentaire (interaction gène-environnement dans l'obésité)

    No full text
    La prévalence de l'obésité a considérablement augmenté au cours des dernières décennies et est généralement expliquée par l'interaction entre les changements environnementaux et la prédisposition génétique. Le premier objectif était d examiner l'impact des changements socioprofessionnels et éducatifs sur la prévalence de l'obésité en France. Cette analyse a été effectuée dans la population MONICA (5423 hommes et 5271 femmes âgés de 35 à 64 ans) en 1986, 1996 et 2006 dans trois régions géographiques de la France. Un questionnaire et un examen clinique standardisé ont permis de recueillir les données. Une analyse contrefactuelle a évalué la contribution des changements socioprofessionnels et éducatifs sur la prévalence de l'obésité. Nous avons ainsi observé que la prévalence de l'obésité a augmenté pour chaque catégorie professionnelle, sauf pour les femmes au chômage, où elle est restée stable. La contribution des changements professionnels sur la prévalence de l'obésité a été estimée à -0,3% et -1,9% chez les hommes et les femmes, respectivement. La prévalence de l'obésité a augmenté également pour chaque niveau d éducation, cependant davantage pour le groupe moins instruit. La contribution des changements du niveau d'éducation sur la prévalence de l obésité a été estimée à - 1,8% pour les hommes et -4,7% pour les femmes. Ces tendances ont été partiellement masquées par la contribution défavorable des facteurs séculaires, estimés à +3,9% et +2,5% chez les hommes et les femmes, respectivement. En conséquence, la prévalence de l'obésité est passée de 15,0% à 18,4% chez les hommes et de 15,9% à 17,2% chez les femmes entre 1986 et 2006. Le second objectif était d étudier l'influence des comportements liés au poids sur l'indice de masse corporelle (IMC) en fonction du sexe et de la classe sociale, ainsi que la perception du poids, dans un échantillon représentatif de la population adulte française. L analyse a été effectuée dans l enquête transversale Nutrialis, comportant 1646 sujets adultes vivant en France. Les participants ont été pesés à la maison et ont ensuite répondu à un questionnaire standardisé. Nos résultats montrent que la classe sociale est liée à l'IMC chez les femmes, et non chez les hommes. La perception du poids diffère selon la classe sociale chez les femmes et non chez les hommes et contribuent aux différences observées entre les comportements visant à contrôler le poids. Dans la classe sociale la plus élevée, la restriction est plus élevée et le temps passé devant la télévision plus faible, pour les deux sexes ; l'externalité alimentaire est plus élevée chez les femmes et moins élevée chez les hommes, comparativement aux autres classes sociales. L'IMC est positivement corrélée avec le score de restriction alimentaire et négativement avec le score d externalité alimentaire dans les deux sexes. La proportion de sujets pratiquant une activité physique de loisirs augmente avec la classe sociale pour les deux sexes. La proportion de fumeurs est plus élevée chez les hommes de classe sociale inférieure. Enfin, la restriction alimentaire, le tabagisme, le temps passé devant la télévision et l'activité physique sont indépendamment corrélés à l'IMC dans les deux sexes, alors que le score d externalité alimentaire est corrélé à l'IMC que chez les femmes. Le troisième objectif était d étudier l interaction entre les polymorphismes d un gène impliqué dans le comportement alimentaire et les facteurs socio-économiques, sur le développement de l adiposité. Nous avons choisi le gène de la neuromedine B (NMB) pour lequel le polymorphisme P73T a été associé à l'obésité et aux anomalies du comportement alimentaire chez les adultes. Nous avons ainsi analysé l'association entre les 4 polymorphismes du gène NMB (rs1107179, rs17598561, rs3809508 et rs1051168 (P73T)) et les phénotypes liés à l'obésité dans la population HELENA (1144 adolescents européens âgés de 12 à 17 ans). L'obésité a été définie en fonction des critères de Cole et al.; les données ont été recueillies via un questionnaire standardisé. Nos données montrent que seul le polymorphisme rs3809508 est associé à l obésité, et le génotype TT est plus fréquent chez les adolescents obèses que chez les non obèses (ORajusté=2,85 [1,11-7,31], p=0,03). De plus, les sujets TT ont un IMC, un tour de taille, un rapport tour de taille/hanches et un rapport tour de taille/taille plus élevés que les porteurs de l allèle C. Par ailleurs, nous avons montré que les effets de ce polymorphisme sur toutes les valeurs anthropométriques ont été influencée par le statut socio-économique de la mère, en ce sens qu'un faible niveau d'éducation maternelle aggrave le phénotype des adolescents porteurs du génotype TT (interaction p<0,02). En conclusion, entre 1986 et 2006, l'obésité a augmenté en France dans toutes les catégories socioprofessionnelles et davantage chez les hommes que chez les femmes. Cette tendance séculaire a été partiellement contrée par l'amélioration du niveau socioprofessionnel et éducatif qui a eu lieu au cours de la même période. Notre étude confirme également qu ils existent des différences liées au sexe dans la relation entre l'IMC et la classe sociale, qui pourraient être dues à une perception du poids et des comportements visant à contrôler le poids différents. Enfin, un faible niveau d'éducation maternelle peut aggraver l expression phénotypique d un gène associé au comportement alimentaire, sur le développement de l obésité des adolescents.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Facteurs psychologiques prédictifs de succès à la chirurgie bariatrique

    No full text
    Introduction: La chirurgie bariatrique est devenue le traitement de choix de l obésité morbide. Le but de notre étude est d'évaluer la valeur prédictive des facteurs psychologiques tels que le comportement alimentaire et la dépression sur la perte de poids obtenue 5 ans après la réalisation d un anneau gastrique (AG) ou d un by-pass gastrique (BPG). Méthode: 454 patients obèses sévères ayant bénéficiés d un anneau gastrique (60,4%) ou d un by-pass gastrique (39,6%) entre janvier 1996 et décembre 2006 ont été suivis pendant 5 ans. La perte de poids, les comportements alimentaires via le DEBQ et la dépression via le BDI ont été évalués en pré-opératoire, puis à 1 an, 2 ans et 5 ans. Résultats: A 5ans, la perte de poids obtenue après un by-pass gastrique était de 23,7% vs 20,9% après un anneau gastrique. 1 an après la réalisation d un anneau gastrique, le quartile de patients qui a le plus maigri était plus jeune (38 vs 42 ans) et avait des scores initiaux d émotionalité (2,2 vs 2,8), d externalité (2,5 vs 2,7) et de dépression (12,0 vs 16,0) plus bas que dans les 3 autres quartiles. 2 ans et 5 ans après l anneau gastrique, il n y a plus de différence. Après la réalisation d un by-pass gastrique, aucune différence n est observée. De plus, l IMC à 1 an est expliqué à 66% par la combinaison de l IMC initial, du type d intervention, et du score d émotionalité. L IMC à 2 ans est expliqué à 39,3% par la combinaison du poids initial, du type d intervention et du score de restriction. L IMC à 5 ans est expliqué à 40% par l IMC initial seul. L âge, le sexe, l intervention et les scores du DEBQ et de dépression n ont pas été retenus par la méthode pas à pas. Conclusion: Les facteurs psychologiques tels que l émotionalité, l externalité alimentaire et la dépression, sont des facteurs prédictifs de la perte de poids la première année suivant la réalisation d un anneau gastrique, puis les effets s amenuisent. Par contre, ce ne sont pas des facteurs prédictifs de la perte de poids après la réalisation d un by-pass gastrique.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Etude "On bouge, on aime ça" (étude pilote du programme EPODE)

    No full text
    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Intérêt de la mise en place d'un réseau Médecins Correspondants du SAMU dans le département des Hautes-Alpes

    No full text
    INTRODUCTION: Dans le contexte de la politique gouvernementale actuelle, nous avons réalisé cette étude afin d'analyser et d'optimiser le réseau Médecins Correspondants du SAMU (MCS) des Hautes-Alpes après sa première année de fonctionnement. L'objectif principal était de montrer l'intérêt du réseau en étudiant les interventions s'étant déroulées sur cette période et la satisfaction des acteurs du réseau. Les objectifs secondaires consistaient en l'analyse et si possible l'optimisation de l'organisation du réseau. MATERIEL et METHODES: Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive et évaluatrice de l'organisation du réseau. Toutes les fiches d'intervention et tous les MCS ayant participé au réseau pendant la première année ont été inclus, tous les urgentistes du centre hospitalier de Gap ont été sollicités par un questionnaire. Le critère de jugement principal est le gain de temps obtenu globalement et sur des pathologies précises, qualifiées de urgentes traceuses grâce à la mise en place du réseau. Nous avons secondairement analysé l'environnement initial et le devenir des patients. Le questionnaire de satisfaction des acteurs a été étudié sur les versants satisfaction globale et remarques faites sur l'optimisation des moyens, les interactions humaines, les problèmes rencontrés. RESULTATS: 71% de l'activité annuelle des MCS se déroulait durant les périodes de haute saison en station, ( n=45), essentiellement pour de la traumatologie (42%; n=19). En zone rurale, la population était plus âgée (67,5 ans =23,5 vs 45,9 ans =16,53) et les pathologies différaient par leur typologie médicale [ ]AIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocSudocFranceF

    Les obésités hypothalamiques (état des lieux)

    No full text
    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Végétations adénoïdes (adaptations posturales et conséquences squelettiques)

    No full text
    BORDEAUX2-BU Sci.Homme/Odontol. (330632102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Evolution du comportement alimentaire et de la dépression après chirurgie bariatrique

    No full text
    Introduction : La chirurgie bariatrique s est imposée dans le traitement de l obésité morbide, mais il existe une importante variabilité de perte de poids entre les sujets selon le type de chirurgie, le mode de vie et les facteurs psychologiques. Le but de l'étude était d'évaluer l évolution des facteurs psychologiques tels que le comportement alimentaire et la dépression, après chirurgie bariatrique, et leurs effets sur la perte de poids. Matériel et méthodes : Nous avons inclus rétrospectivement 454 patients obèses sévères ayant bénéficiés d un anneau gastrique (AG) (60,4%) ou d un by-pass gastrique (BPG) (39,6%) entre janvier 1996 et décembre 2006 et suivis pendant 5 ans. Nous avons évalué la perte de poids, les comportements alimentaires via le DEBQ (Dutch Eating Behavior Questionnaire) et la dépression via le questionnaire de Beck (21 items). Ces questionnaires ont été remplis en pré-opératoire, puis à 1 an, 2 ans et 5 ans post-opératoires. Résultats : Le pourcentage de perte de poids est plus élevé 5 ans après un BPG qu après AG (23,7 vs 20,9%, p = 0,046). 29% des patients ont une dépression modérée ou sévère en pré-opératoire. Chez les femmes, le score de dépression diminue davantage 1an après BPG (7,8vs 10,9; p=0,007), puis ne diffère plus de l AG. Il n y a pas de différence chez les hommes. Chez les femmes, les scores d émotionalité et d externalité diminuent davantage 2 ans après un BPG (2,0 vs 2,3; p=0,003et 2,0 vs 2,5 ; p=0,01respectivement), puis ne diffère plus à 5ans, de l AG. Le score de restriction augmente davantage 1 an après AG (3,0vs2,5 ; p=0,002) puis ne diffère plus du BPG. Il n y a pas de différence chez les hommes. Chez les femmes, ayant eu un AG, la perte de poids est inversement corrélée au score d émotionalité à 1an (r=0,325; p<0,0001), et au score de restriction à 5ans (r=0,230; p=0,02) ; il n y a pas de corrélation après BPG. Chez les hommes ayant eu un AG, la perte de poids est inversement corrélée au score de restriction à 2 ans(r=0,443; p=0,039) ; après un BPG, la perte de poids est inversement corrélée au score de restriction à 1 an (r=0,294; p=0,045) et à 2 ans (r=0,435 ; p=0,021). Aucune corrélation n est retrouvée à 5 ans. Conclusion: Chez les hommes, l évolution des scores de DEBQ et de Beck ne diffère pas selon la chirurgie. Chez les femmes, l amélioration des scores est plus importante après BPG, et de façon non corrélée à la perte de poids.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Rare genetic causes of obesity: Diagnosis and management in clinical care

    No full text
    International audienceRare genetic forms of obesity are linked to impaired energy balance (i.e., eating behaviour and energy expenditure) involving hypothalamic pathways. More than 60 genes coding for proteins located in the hypothalamic leptin/melanocortin pathway contribute to the development of these rare forms of obesity. The ambition of the French National Protocol for the Diagnosis and Care (PNDS) of Obesity of Rare Causes was to establish practical recommendations for assessment and management at all ages. This report is available on the website of the French Health Authority (HAS). In addition to severe obesity, patients often display obesity-related comorbidities and neuropsychological/psychiatric disorders. These complex conditions make clinical management particularly challenging. Early diagnosis is critical for the organization of coordinated specialized multidisciplinary care, with mandatory interaction between caregivers, social partners and families. Strategies to prevent aggravation of obesity consist in limiting access to food, establishing a reassuring daily eating environment, and the practice of sustained adapted supervised daily physical activity. The implementation of genetic diagnosis in clinical practice now enables a personalized medicine approach with access to new drug therapies, and improves the analysis of the risk/benefit ratio of bariatric surgery
    corecore